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L’amour est l’origine et l’ultime.
L’origine de toute souffrance vient de la blessure d’amour. Depuis notre enfance, nous vivons toutes et tous des situations où nous ne nous sentons pas aimé.e.s comme nous aimerions l’être.
J’ai eu envie d’écrire au sujet de l’amour-propre en particulier car ce mot est revenu récemment à plusieurs reprises lors des séances avec mes clientes.
1. Amour de soi et amour-propre
Amour de soi : fait d’accepter et d’apprécier la personne que l’on est.
Amour-propre : sentiment vif qu’un être a de sa dignité et de sa valeur personnelle.
L’amour de soi est une des questions centrales de la vie. Vous aimez-vous ? A combien vous aimez-vous ?
L’amour qu’on se porte est en effet intimement lié à la façon dont on a été aimé.e et influence grandement la façon dont on réussit à vivre avec les autres et à les aimer.
L’amour de soi s’élabore tout au long de notre développement et particulièrement pendant l’enfance, dans la relation à nos parents et nos éducateurs. Si nous nous sentons accueilli.e.s totalement tel.le.s que nous sommes, nous bénéficions d’un amour intact. Nous intériorisons ce regard aimant et nous pouvons y prendre appui pour avancer dans la vie de façon sécure et joyeuse.
L’amour de soi s’exprime à travers des sentiments de bien-être et de satisfaction. Il permet d’éprouver la joie de vivre, de s’estimer comme une personne à sa juste valeur et de se faire respecter. Il permet aussi d’être capable de s’apporter un soutien soi-même pour affronter les difficultés et les bourrasques de la vie, les critiques, les pertes….
L’amour-propre est un concept philosophique développé notamment par Jean-Jacques Rousseau. Pour lui, « le passage de l’amour de soi à l’amour-propre consacre l’entrée de l’individu dans la confrontation à d’autres. » L’amour de soi est la tendance à rechercher sa propre conservation, ainsi que ce qui nous satisfait, dans un rapport intrinsèque et non pas extrinsèque comme l’induit la médiation nécessaire à l’amour-propre.
L’amour-propre revêt ainsi selon moi une dimension égotique dans le sens où l’amour-propre se compare, n’est jamais content et ne saurait l’être, parce que ce sentiment, en nous préférant aux autres, exige aussi que les autres nous préfèrent à eux, ce qui est impossible.
Ce qui conditionne l’amour de soi ou l’amour-propre viendrait de la perception que nous avons nous-même des situations que nous vivons : l’amour de soi se construit au travers du regard que les autres portent sur nous. L’amour-propre est l’amour de soi dans le regard des autres.
2. L’amour sali
Les femmes que j’accompagne sont dans une démarche de vie épanouissante.
Si elles n’ont pas encore la vie qu’elles désirent, c’est que l’amour a été sali et que cela demande un certain temps pour le nettoyer.
Nous avons toutes et tous expérimenté des moments dans notre vie où nous avons vécu le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Des moments où nous ne nous sommes pas senti.e.s aimé.e.s, reconnu.e.s pour qui nous sommes.
Peu importe le degré de l’expérience, cela a créé des traumas. En psychanalyse, « un traumatisme est un évènement de la vie d’un sujet qui se caractérise par l’incapacité qu’éprouve le sujet à répondre adéquatement à la situation et par le bouleversement et les effets pathogènes et durables qu’il provoque dans l’organisation psychique. «
L’usage de ce terme renvoie à « une forme de collision entre l’événement et l’expérience qui crée une irruption d’un fragment du monde extérieur associée à une notion d’impact qui va mettre plus ou moins violemment en cause l’intégrité psychosomatique de la personne qui en est la cible. » Cela souligne l’importance du terrain sur lequel se vit l’expérience. C’est ainsi que pour une même situation, nous la vivons chacun.e de manière unique car nous avons notre histoire personnelle et notre sensibilité qui conditionnent notre filtre de perception.
Il est nécessaire d’accueillir et de reconnaitre les traumatismes. Le fait de les minimiser est une forme de pudeur vis à vis de la souffrance.
Ensuite, il y a une démarche de guérison et libération à effectuer afin de s’apporter tout le soin nécessaire pour « réparer les morceaux cassés ».
Accueillir les traumatismes signifie les considérer en tant que tels, accepter de les avoir vécus et d’avoir co-crée vibratoirement ces situations.
Pardonner signifie reconnaître que le manquement, l’erreur, la faute,… existent et comprendre l’autre qui a eu ce comportement qui nous a blessé.e. Cette démarche permet de redevenir acteur.ice de sa vie.
3. De l’amour sali à l’amour propre
Car plus on se répète ce qui ne va pas, plus la réalité vient valider cette insatisfaction. Les mots deviennent des démons qui créent des maux.
Et plus les émotions associées à l’histoire qu’on se raconte sont fortes, plus le schéma s’intensifie.
Pour en sortir, il convient de traquer l’ego qui se nourrit de ces habitudes et de désirer ardemment modifier sa perception du passé afin de vibrer un présent différent pour se créer un futur inspirant et vivre une vie meilleure dans la gratitude et l’amour.
Cela implique de revenir à soi, dans l’amour de soi plein et entier, de cultiver l’humilité, le pardon à soi et aux autres, et le détachement du qu’en dira-t-on. Cela implique le détachement du regard de l’autre, de celui-là même qui nous a blessé.e et qui continue de nous faire souffrir lorsque nous revivons une situation qui nous renvoie à la souillure initiale.
La notion de détachement m’amène à la définition du mot Propre.
Propre : qui appartient d’une manière exclusive ou particulière à une personne, une chose. Qui convient particulièrement. Qui n’est pas sale, qui est net, sans traces de souillure. Qui est soigneux et entretient les objets et les lieux.
Le terme « amour-propre » m’interpelle ainsi par la double signification du mot propre : qui est propre à soi, qui est pur, et qui va à l’encontre de la signification du terme « amour-propre ».
Je comprends que l’amour de soi est conditionné par la confrontation aux autres, qu’il se transforme en amour-propre (avec un trait d’union) ou en amour propre (sans trait d’union).
Le trait union entre l’Amour et le Propre, est l’expression de l’interaction avec l’autre animée par l’ego, de la Passion à la Réalité, il y a ce trait — qu’il convient de rendre propre jusqu’à accéder à l’Union véritable, à cet espace PUR de vérité en soi d’abord.
Pour être dans une relation harmonieuse avec les autres, il convient d’être propre dans la relation à soi, cela passe par se reconnaître soi-même et s’apporter un regard plein d’amour là où cet amour a fait défaut.
C’est l’amour plein et entier de soi qui permet d’être dans une juste relation à l’autre, c’est-à-dire une relation libre et authentique, sans jeu de pouvoir.
Pour beaucoup, nous avons été éduqué.e.s pour prendre soin des besoins des autres mais pas entraîné.e.s à prendre soin de nos propres besoins. Nous intégrons le sens du service mais avec avec une tendance à s’oublier dans la relation à l’autre.
Or un des sens premiers de « servir » est d’être fort.
En langue celte, il se constitue du radical : SER = être, suivi de VIR = fort.
Servir ne signifie pas être dans la servitude.
Servir ne signifie pas même aider. Servir, c’est reconnaître que l’autre est en train de grandir là où il en est et l’accompagner là où il se trouve.
Pour accéder cela, il est primordial d’être à l’écoute de ses propres besoins d’abord car on ne peut pas être en relation avec l’autre sans être en relation avec soi-même.
Dans toute relation quelle qu’elle soit, cela nous oblige à une écoute réciproque de ce dont chacun.e a besoin, et d’accueillir là où chacun.e en est présentement, sans imposer à l’autre ce que nous avons reconnu pour nous-même, ni nous laisser imposer ce qui semble juste pour l’autre si cela ne correspond pas à ce qui résonne en nous-même.
Prendre soin de soi en nourrissant notre âme demande parfois de faire des choix qui vont à l’encontre des attentes des autres.
Ce n’est pas mal aimer, c’est aimer à partir de soi.
Cela implique une nouvelle manière d’être, un point de bascule. C’est se positionner à partir de soi dans l’alignement corps, âme, esprit.
Cela implique de se libérer des schémas, des formatages,… Cela implique de vivre à partir d’un lieu d’amour propre. Propre à double titre : propre car nettoyé des parasites et virus issus des programmations mentales. Propre car c’est un amour dans la pureté de son cœur.
Vivre à partir d’un lieu propre d’amour change la façon dont nous interagissons avec les autres. Cela montre que nous sommes courageux, en contact avec nos propres sentiments, notre unicité et que nous avons la force de témoigner notre engagement envers un mode de vie sain à tous les niveaux.
4. Démarche
Je vous invite à prendre un temps avec vous-même.
Respirez à votre rythme et ressentez comment vous vous sentez.
Visualisez votre vie.
Avec bienveillance et honnêteté, demandez-vous si vos pensées, paroles et actions viennent d’une vibration d’amour pure ou si elles sont conditionnées. Vous pouvez faire cette introspection pour les différentes catégories de votre vie (environnement, santé, travail, finance, couple, famille, social, loisir, développement spirituel, contribution) et vos différentes identités (enfant, parent, ami.e, associé.e, client.e,…).
Si vos pensées, paroles et actions viennent d’une vibration d’amour, vous devez certainement avoir des rétributions épanouissantes ou tout du moins qui vous soutiennent sur le chemin de votre âme.
Le cas échéant, demandez-vous ce qui a besoin d’être nettoyé au sens propre et figuré.
Établissez la liste. Cela peut être de nettoyer votre lieu de vie, être au clair avec vos finances, assainir vos relations, purifier votre corps, vous ménager du temps et de l’énergie, vous libérer de croyances et schémas du passé,…
Passez à l’action dans les situations concrètes.
Visualisez aussi que vous avez un grand sac, dans lequel vous déposez les anciens dossiers, les non-dits, les rancunes,…. Refermez ce sac et visualisez-le se remplir de lumière blanche, une lumière de pardon, guérison, libération, jusqu’à ce que le sac et ce qu’il contient s’élève dans le ciel et une fois totalement purifié, disparaisse.
Soutenez le processus en inspirant et expirant puis dites au revoir au passé dépassé.
Remerciez les personnes qui sont entrées dans votre vie et qui l’ont quittée, pour les leçons qu’elles vous ont apportées. Comme les arbres perdent leur feuilles qui retournent à la terre pour devenir de l’humus qui en retour nourrira l’arbre et lui permettra de croitre, libérez-vous calmement des histoires anciennes et soyez dans la gratitude des futures graines que vous pourrez planter et des bénédictions que vous récolterez.
C’est aussi le moment de soutenir des relations harmonieuses, de discuter avec vos proches, d’intégrer que la manière dont vous vivez dépend du regard que vous portez sur les situations, et de vous ouvrir à une autre manière de voir, afin de considérer le point de vue de l’autre.
Si cela vous semble difficile ou douloureux, il est utile de consulter un thérapeute afin de vous accompagner dans les prises de consciences, pardon, guérison et libérations au niveau karmique, transgénérationnel, de l’enfant intérieur et de vos croyances.
5. Analogie avec l’art
Enfant, nous créons inconsciemment selon nos aspirations profondes. Nous sommes spontanément dans l’amour de soi.
Lors de nos interactions avec l’environnement, certaines parties de notre œuvre se poursuivent avec fluidité et harmonie. D’autres parties reçoivent des chocs, des tâches,… Notre amour-propre se construit.
Adulte, pour nous épanouir harmonieusement, nous devons d’abord rendre propre, c’est à dire guérir ce qui a été sali et malmené, nous libérer de ce qui n’est pas harmonieux avec notre inspiration initiale. Nous devons enlever des couches qui ne correspondent pas aux couleurs de notre âme, retirer la poussière des voiles de l’ego,…
Et alors notre œuvre apparaît de plus en plus, des liens s’établissent, une cohérence émerge. Certains endroits sombres nous apparaissent incroyables. L’œuvre prend forme et son sens. C’est ainsi que l’on grandit dans l’amour de soi et des autres.
Pour certaines situations, il est nécessaire d’y revenir encore et encore, jusqu’à dissoudre toute la souffrance dans la couleur de la transcendance.
C’est cette transcendance qui permet de vivre la vie comme une danse, d’accepter les oscillations conditionnelles tout en étant dans la grâce de l’amour inconditionnel.
L’amour, c’est tout cela. Le propre et le sali, le conditionné et l’inconditionnel, l’amour de soi et des autres,… Car l’amour est un chemin qui nous permet d’expérimenter, de nous construire, de nous planter, de grandir, de fleurir, de sombrer et de pourrir, de vivre les cycles pour renaître à chaque fois sous une version nouvelle.
Lorsque nous effectuons ce travail, nous récupérons notre innocence et l’intégrité de notre œuvre. Et alors nous reprenons confiance. Nous avançons avec davantage de joie. Et nous poursuivons notre chemin et la création de notre vie.
Et ainsi nous poursuivons, nous peaufinons, nous rectifions, nous sommes l’œuvre et nous participons à une œuvre grandiose. C’est la victoire de la vie et de l’amour, à l’origine et à l’ultime.
6. Un chemin de guérison, libération et création
La guérison s’effectue par couche. A chaque fois que nous levons le voile et que nous mettons en lumière une souffrance, nous déverrouillons une part de nous-même qui n’a pas été pleinement comprise. Nous l’intégrons alors et retrouvons notre intégrité.
Nous remettons ainsi l’énergie en mouvement et nous la redirigeons vers nos aspirations présentes, nous nous permettons d’incarner davantage qui nous sommes, nous augmentons notre créativité et nous favorisons le déploiement de notre unicité.
Cela renforce progressivement notre courage et notre capacité à créer la vie qui nous plait.
Nous avons toutes et tous vécu des situations traumatiques qui ont meurtri notre innocence.
Nous avons ce travail à faire pour retrouver ce que j’appelle la grâce de l’innocence.
C’est ce qui permet d’établir des relations authentiques et véritables…
Le Nouveau monde a besoin de personnes libres, aimantes, simples, respectueuses, détachées de leur passé, vivant dans un moment présent perpétuel axé sur la confiance, la joie de vivre, la légèreté, le respect de tout ce qui vit.
Le Nouveau monde a besoin de personnes qui sont prêtes à modifier ce qui doit l’être pour s’adapter et accomplir ce pourquoi elles ont choisi de s’incarner : élever leurs vibrations, aimer, aider et manifester l’amour et la lumière en tout.
Avec cœur et dévotion,
Véronique
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Waw ! Quel voyage vers l’amour ! Merci pour cet article étoffé, sensible et inspirant 🙏
Avec amour ♥️
Merci pour ton retour positif.